Jean-Baptiste DOULCET
Jean-Baptiste Doulcet
pianiste et compositeur
Après avoir commencé le piano à l’âge de 4 ans, Jean-Baptiste entre à l’Ecole Normale de Paris à 7 ans et suit, ainsi que dans d’autres conservatoires parisiens, son cursus pianistique, en passant par le CRR de Rueil Malmaison dans la classe de Pascal Amoyel. Improvisateur depuis ses débuts, il rentre à 13 ans au CNSM de Paris dans la classe d’improvisation au clavier de Jean-François Zygel, Philippe Lefebvre, Thierry Escaich et Cyrille Lehn ; il y obtient trois ans après une Licence de fin de 1er cycle. Au CNSM, il intègre parallèlement la classe Supérieure d’écriture de Yves Henry et de Cyrille Lehn et décroche un double prix d’Harmonie. C’est ensuite la classe supérieure de Musique de chambre qui lui ouvre ses portes dans une formation de Sonate avec alto, auprès de Jean Sulem et de Haruko Ueda. Suite à la Licence qu’il remporte au bout de ce cursus, il réintègre le CNSM en piano dans la classe de Claire Désert, et en Master de musique de chambre cette fois dans une formation violoncelle-piano.
Pendant toute cette période, Jean-Baptiste participe à de nombreux concerts de musique de chambre, notamment à la fondation Eugène Napoléon, la fondation Rotschild, ou encore à L’île d’yeu, et a participé en 2008 en tant qu’improvisateur au « Cabaret Classique » de Jean- François Zygel au Théâtre du Châtelet, ainsi qu’à deux reprises à l’orchestre international IMayo de Bloomington (2007 et 2009), aux Etats-Unis, où il a notamment collaboré pour les master-classes de Mauricio Fuks et Janos Starker.
Parallèlement à la composition d’oeuvres pianistiques et de Musique de Chambre (plusieurs Sonates, des commandes de Jérôme Pernoo pour quatuor à cordes ou ensemble de violoncelles), et de multiples oeuvres vocales (dont une attirance particulière pour la littérature en langue anglaise, les mélodies passant de Keats à Bukowski), Jean- Baptiste se consacre aussi, aujourd’hui, à la musique de films ; comme compositeur tout d’abord, mais aussi comme improvisateur pour de nombreux accompagnements de films muets au Cinéma Le Balzac, au Forum des Images, aux Invalides ou encore au 59 rue de Rivoli lors d’une projection de « Metropolis » sur la devanture de l’immeuble.
Fruit d’un travail de l’improvisation tourné vers toutes ses formes, Jean-Baptiste collabore aussi bien avec des danseuses que des peintres, des comédiens… ou directement au cinéma.